Royan,nature etenvironnement

RoyanDu 18 au 24 septembre dernier s’est déroulé à Royan le 5. Festival du film sur l’environnement et la nature, dans le cadre de rencontres internationales très suivies. Le charme et la situation de Royan se prêtent admirablement à la tenue d’une telle manifestation. Cinq films étaient en compétition pour le Grand prix du film, et le jury, composé de Nicole Courcel, Daniel Ceccaldi, Sergio Gobbi et Julie, est tombé d’accord pour le décerner au «Joueur de flûte» réalisé par Jiai Barata (Tchécoslovaquie). Rendez-vous est pris pour la sixième édition avec encore plus de films et… de soleil.

Victor Lanoux lance le Point V

Victor LanouxSi la vidéo ne peut se passer du cinéma, il est vrai qu’aujourd’hui le cinéma peut de plus en plus difficilement se passer de la vidéo. La preuve la plus irréfutable est celle que nous donne actuellement Victor Lanoux, homme de théâtre et de cinéma célèbre, qui occupe une place prépondérante dans le marché de la cassette. L’acteur a lancé il y a quatre ans REV (Régie Entreprise Vidéo), entreprise destinée à fournir aux comités d’entreprises un véritable vidéoclub clefs en main (Citroën, Peugeot, Dior, la mairie de Paris sont quelques-uns de ses clients). «Les responsables des comités d’entreprises sont très exigeants et nous sommes parvenus à gérer difficilement cette opération. Nous avons désormais des filiales à Lyon, Marseille, Grenoble, Saint-Étienne, Nantes, etc.», avoue le comédien. Avec plus de 20 000 cassettes (soit environ 8 000 films) en circulation dans toute la France, on peut dire que Victor Lanoux a fait une entrée très remarquée dans la profession. L’actualité. c’est pour lui et tous les vidéophiles le lancement dans les mois à venir (sans doute en février) d’un loueur-distributeur automatique qui doit révolutionner le monde de la distribution des cassettes. Présenté officiellement le 10 octobre dernier dans le cadre du Salon de la vidéo, cet appareil a de nombreux atouts techniques et commerciaux. Si le Point V, c’est son nom, n’est que le premier du genre, il bénéficie du savoir-faire de Victor Lanoux en matière de gestion et de qualité des titres, et du sérieux de. Camp Alcatel en ce qui concerne l’aspect technologique. «Cet appareil est un véritable vidéoclub puisqu’il a en charge la distribution des cassettes, mais aussi la gestion du stock, des comptes, des clients, qu’il peut sortir des hit-parades, etc. C’est complètement original, confie Victor Lanoux. D’après les premiers tests, on constate que la machine génère 25 à 30% de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à un vidéoclub classique », ajoute-t-il. En fonctionnant 24 h sur 24 h et 7 jours sur 7, le Point V offre à son acquéreur un service hors pair avec la possibilité de mettre 800 titres en stock dont chaque mois une sélection de 5 films faite par Victor Lanoux lui-même, condition sine qua non de l’achat en franchise. Il est évident que la société REV pourra intervenir en amont pour la fourniture desdites cassettes à des prix extrêmement compétitifs et même gérer entièrement le stock et le réapprovisionnement. Une petite anecdote pour vous démontrer les avantages de cet appareil qui permet un anonymat total. «Il est apparu lors des premiers essais que 50% du chiffre d’affaires était dégagé par la location des films X», déclare l’acteur. Ajoutons que le Point V peut être exploité tout seul ou en relation avec un vidéoclub, un point de rendez-vous étant nécessaire pour que les clients puissent acquérir la fameuse carte, le numéro de code indispensable et le crédit en location qu’ils désirent. Ce système risque de faire les beaux jours des vidéoclubs, mais aussi des magasins de hifi, d’électroménager et autres librairies qui veulent diversifier leurs activités, l’exploitation de la machine se faisant avec une exclusivité territoriale (un Point V pour 30 000 habitants). En guise de conclusion, il nous a semblé intéressant de savoir d’où venait la passion de Victor Lanoux pour la vidéo. «C’est le hasard. Un ami est venu me voir en cherchant une idée pour travailler avec les comités d’entreprises. Le petit cheval de bataille a bien grandi en quatre ans et je suis satisfait d’avoir saisi l’occasion. En ce qui concerne mon métier de comédien, je tourne en fait de moins en moins. Avec un film par an, l’écriture et la société REV, je pourrai avoir une retraite correcte, non?» Intelligent, prévoyant et plein de flair, Victor Lanoux n’a pas fini de nous étonner…

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