Remake

La nuit des morts vivants«La nuit des morts vivants», tourné en 1968 et en noir et blanc par George A. Romero, est tout de suite devenu un véritable film-culte. Tom Savini, célèbre concepteur d’effets spéciaux sanglants (« Maniac», «Day of the dead», «Creepshow»), vient d’en réaliser le remake… en couleur. C’est Mehanem Golan et Romero qui en ont assuré la production. On est curieux de voir ça!

Visio-faune

Dès 1995, le visiophone, traduisez téléphone à image, entrera dans nos foyers. C’est ce qu’a annoncé Paul Quilès mi-janvier. S’il en est encore au stade expérimental, cet appareil risque de révolutionner les moyens de communication à l’aube du troisième millénaire. Face à la concurrence japonaise (le Lumanaphone de Mitsubishi existe déjà), Quilès préconise une «relation à trois» et sollicite déjà l’Etat, France Télécom et les industriels. Le prix moyen du Visiophone sera de 5 000 francs.

Color UGC

La société UGC vient de sortir, à la vente, une collection John Wayne inédite et colorisée. Ces films, tournés en 1934 et en 1935, vous étonneront par la qualité du travail sur la couleur, tout simplement époustouflant. Six titres sont d’ores et déjà disponibles. Dans le même registre, UGC propose également «Les aventures de Zorro». Les épisodes présentés (deux par cassette) sont tous inédits en France. Prix indicatif par cassette : 129 francs.

Séries chéries

De «Capitaine Troy» à «Zorro » en passant par « Matt Houston» et « Les incorruptibles», « Téléfeuilletons » recense et analyse les séries, d’au moins treize épisodes, diffusées en France depuis quarante ans. Ce travail de précision encyclopédique est dû au spécialiste Jean-Jacques Jelot-Blanc. (MA Editions, 148 francs).

Les affiches de la peur

Qui dira le charme pervers, l’enivrante poésie et le lyrisme fou des affiches du cinéma fantastique? Gérard Mangin, grand collectionneur de ces trésors sur papier jauni, en a réuni 150 en un gros et luxueux album, avec pour chacune le générique complet et le scénario du film. À travers ces très belles reproductions en couleur, c’est tout un monde qui ressuscite. Celui des salles de quartier où la ringardise sublime côtoyait les chefs-d’œuvre inconnus. Compositions baroques, échevelées, dignes du surréalisme… Souvent, on pouvait imaginer de toutes pièces un film dément qui n’avait que peu à voir avec le vrai! Sans doute, les artistes, ces naïfs inspirés, n’avaient-ils, la plupart du temps, pas vu le film qu’ils illustraient! Voici un musée où on ne s’ennuie pas. «Affiches du cinéma fantastique», par Gérard Mangin, éditions Henri Veyrier.

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