Boîtier Grundig :la vidéo facile

Mon poste de TV n’a qu’une prise péri télévision. Déjà utilisée par Canal +. Et je dois laisser la TV allumée pour enregistrer un film. Et pourtant, je veux regarder une autre chaîne. Et, ensuite, je voudrais utiliser mon micro domestique. Branchements, débranchements… Rassurez-vous : le cauchemar est fini. Le boîtier CP 1 de Grundig est petit : plus petit qu’une cassette vidéo. Mais sa puissance est énorme. Il permet d’enregistrer une autre chaîne en regardant Canal +, de brancher un second magnétoscope, ou un micro-ordinateur. Le tout avec des branchements faits une fois pour toutes. Seule manipulation : enclencher un ou plusieurs de ses six boutons de façade. Pour que ce miracle se produise, il faut que votre magnétoscope soit doté d’une prise péri et d’un branchement des 6 broches : c’est le cas des Grundig (bien sûr). De tous les modèles récents de JVC (et marques apparentées), et des appareils Akaï, et de quelques autres encore… Le boîtier se connecte d’abord à la prise péri du téléviseur. Puis à la prise périe du magnétoscope. Ensuite, on s’occupe de Canal + : il se relie au boîtier par son câble péri, et par un premier cordon Din/Din 5 broches. Enfin, on poursuit la liaison décodeur-scope par un autre cordon Din/Din 6 broches, du boîtier au scope. Voilà qui peut sembler compliqué, mais ces branchements sont faits en cinq minutes, et pour l’éternité. Tous les câbles sont fournis, et partent de l’arrière du boîtier. Ses deux prises péries et sa prise Din sont aussi à l’arrière. À partir de là, toutes les combinaisons d’enregistrement, lecture, visualisation d’enregistrement, programmes, TV, ordinateur sont possibles. La notice, très claire, vous explique, cas par cas, sur quelles touches du boîtier appuyer. Le confort d’utilisation est exemplaire, les enregistrements ne perdent rien en qualité. Un détail significatif : si vous lisez un film enregistré en décodé sur Canal +, pas besoin d’éteindre le décodeur pour éviter un recodage. Une duplication avec deux magnétoscopes : il suffit d’appuyer sur AUX, le second scope étant relié à la prise péri AUX du boîtier. Plus fort : vous pouvez encore, de la même façon, enregistrer les images générées par votre micro (lui aussi relié à cette prise AUX). Le boîtier CP 1 nous a convaincus, par sa facilité d’utilisation, la clarté de sa notice, son encombrement réduit… et son élégance.

A vendre : cassettes ou vidéoclubs ?

La vente de cassettes est-elle l’avenir de la vidéo et des vidéoclubs ? Compte tenu des retombées du 4° Salon de la vidéo en septembre dernier, nous avons décidé d’enquêter sur ce phénomène. Depuis quelques mois certains éditeurs proposent leur fond de catalogue A des prix extrêmement abordables et c’est un fait nouveau. II s’agit pour eux de vendre des films déjà amortis par leur exploitation en vidéoclub par la location, plutôt que de les stocker A fonds perdus.cassettes De leur cote, les vidéoclubs pratiquent la vente avec ces produits généralement rhabillés (nouvelle jaquette, blister plastique, présentoirs, etc.), mais également en soldant tous les films qu’ils ont déjà rentabilises par la location et qui ne font plus partie de «la première exclusivité». C’est ainsi que les rayons se garnissent de films comme «Le vieux fusil» ou «Le retour de Martin Guerre»a des prix ne dépassant pas les 250 francs A côté de «L’as des as» proposé lui à 1 .000 ou 1 .200 francs ! Comment la clientèle se comporte-t-elle avec ces films A prix étudiés ? S’agit-il d’un nouveau marché de la vidéocassette ou simplement d’une bouffée d’oxygène par rapport à la location ? Nous avons enquêté auprès d’un échantillonnage de vidéoclubs Paris et banlieue. Les vidéoclubs se divisent en deux catégories : ceux qui louent et ceux qui vendent. Les premiers ont une structure et une clientèle telles que seule la location fait leur chiffre d’affaires. À l’occasion, ils vendent du matériel vidéo pour ajouter un plus à leur quotidien. C’est là le vidéoclub traditionnel, le vidéoclub de quartier dont la Clientèle est fidélisée. Pour lui, le phénomène de vente, très occasionnel, est le fait de gens de passage, principalement des étrangers (beaucoup d’Africains francophones) ou de Français qui vivant A l’étranger. Pour ces acheteurs, le prix ne compte pas. Ils ne représentent donc pas une nouvelle clientèle pour les fonds de catalogue. Les propriétaires de ces vidéoclubs n’ont pas de quoi être optimistes : bus ont constate une baisse de la location de l’ordre de 30 A 50 % depuis un an. Une situation préoccupante. Parmi les causes invoquées, ils citent pêle-mêle : Canal +, les futures télévisions privées,les problèmes de temps et d’argent (35 francs par jour plus l’abonnement), les contraintes (celle de rapporter les cassettes en temps voulu), mais aussi et surtout le fameux délai pour obtenir les films récents (même si les délais de diffusions sont les mêmes, à un mois près, pour Canal + et pour la vidéo). En somme, ça devient dur pour la location, et ces vidéoclubs s’interrogent sur les diversifications possibles. La deuxième catégorie vidéoclubs regroupe ceux qui se sont petit A petit orientes vers la vente. La partie location est toujours la, le rayon matériel vidéo aussi, mais le secteur réserve A la vente s’est agrandi. On y trouve des films de 100 A 1 800 francs. Pour ces vidéoclubs, la vente, c’est l’avenir et l’optimisme règne. Ils van-dent aux particuliers, mais aussi aux autres vidéoclubs, an grande quantité et pas char. Leur argument est simple : les Français aiment posséder, mais A des prix raisonnables. Ils aiment acquérir des films qu’ils ont apprécies. Pour ces vidéoclubs, les fonds de catalogue sont une opportunité pour s’adresser une nouvelle clientèle. Mais ils restent détermines sur un point, celui de la diversification indispensable de leurs activités. C’est-à-dire louer et vendre du matériel et des accessoires. Ces deux catégories de vidéoclubs, si elles ont des attitudes et des structures commerciales différentes, sont d’accord sur deux points : la location n’a pas un avenir souriant et seuls les grands tiendront le coup face aux nouveaux médias. Pour mieux comprendre, il faut savoir comment se comporte un abonne moyen du vidéoclub loue entre quatre et cinq cassettes par semaine pour environ 30 francs par jour an plus de l’abonnement qu’il a payé (environ 500 francs par an). II ne doit pas oublier de rapporter sa cassette en temps voulu ou lui an coute généralement 10 ou 15 francs par jour supplémentaire. Le client moyen recherche avant tout la nouveauté. En ce moment, il s’arrache des films comme «A la poursuite du diamant vert» ou «La vengeance du serpent à plumes» (échec au cinéma et succès en vidéo !). Mais encore faut-il qu’a la nouveauté tant attendue soit disponible dans son vidéoclub… ou que la liste d’attente ne soit pas trop longue. Et il est vrai que Canal + (et bientôt les autres télés) représente une très forte concurrence si l’on en croit la courbe ascendante des abonnes de la 4e chaîne et celle décroissante de la location dans lesvidéoclubs. II existe également un phénomène de banalisation du produit vidéo. II y a encore deux ans, la vidéo était un loisir neuf. Maintenant, il n’y a plus rien d’exceptionnel à voir un film an vidéo. Le seul avantage quedétiennent les vidéoclubs de quartier c’est qu’ils connaissent bien leur clientèle. Ils la conseillent en fonction de ses goûts, ils lui rendent des services en réservant des films, et en pratiquant un type d’accueil personnalise. Mais ces vidéoclubs se plaignent de subir les désirsetles prix des éditeurset de n’avoir aucun moyen d’action sur eux. Sans parler de la taxe sur lesmagnétoscopes qui a fait fuir des abonnes, notamment par peurqu’on ne les retrouve grâce aux fichiers (voir, a ce propos, notre enquête sur la législation page 134). Bref, si la location n’est plus ce qu’elle était, la vente, quant à elle, prend le chemin des industries lourdes, c’est-a-dire des gros vidéoclubs indépendants qui peuvent également agir par la VPC, la vente par correspondance. Le phénomène vente se développe aussi énormément du côté des grandes surfaces. Alors, quel est l’avenir ? Sans entrer dans la science-fiction, mais seulement dans le monde de demain, on robot, distributeur de K7, vapeut-être d’ici peu régler le problème. II suffira d’insérer de la monnaie, d’appuyer sur la touche du film que vous aurez choisi et le tour sera joué. Ce robot-vidéoclub est actuellement exposé à La Villette au Festival de l’industrie et de la technologie, et déjà expérimenté à Grenoble. Mais II n’est pas sûr qu’il soit capable de communiquer ce qui représente aujourd’hui un des attraits de la vidéo : l’amour et la connaissance du cinéma…

5 questions à Nastassja Kinski

Nastassja KinskiQu’est-ce qui vous a séduite dans le choix du personnage de Diane, dans » Harem » qui marque les débuts d’Arthur Joffé dans la mise en scène ?

J’ai été fascinée par l’histoire de cette jeune femme qui a tout pour être heureuse dans la vie, avec son métier. Elle a de l’argent. Beaucoup puisqu’elle est un top-modèle coté Et, pourtant, elle n’est pas totalement satisfaite en amour jusqu’au moment où elle se retrouve dans le harem de ce prince arabe. Cela pourrait être une tragédie, mais cela devient une histoire d’amour entre une Occidentale et un Oriental qui cherche à se libérer d’un carcan religieux et familial.

Avec Harem, vous faites votre grand retour à l’écran, après la palme d’Or au Festival de Cannes 84 pour « Paris, Texas ». Durant cette absence, vous ales devenue épouse et maman…

Je connais mon mari Ibrahim Moussa, un producteur égyptien, depuis 1976, date à laquelle je partageais la vie de Roman Polanski. Ce fut longtemps un ami avant que je découvre que je l’aimais. Nous sommes mariés, et de notre union est né, l’an passé, notre fils Alyosha. Beaucoup de gens m’ont critiquée depuis que je suis mère, comme ce fut aussi le cas pour Ingrid Bergman, il y a trente ans. Ça m’a fait très mal, je ne comprenais pas une telle situation. Peut-être de la jalousie ? Je suis fière de mon fils et je veux que les gens le sachent. D’ailleurs j’attends un second ‘enfant.

Vous parliez de Roman Polanski. Considérez-vous « Tess » comme votre film à ce Jour?

Je crois que mon travail dans «Tess»est dû avant tout à la relation exceptionnelle que j’ai entretenue avec Roman Polanski pendant les huit mois du tournage. Il était le créateur et j’étais son interprète fidèle. Je croyais au sujet, mais je ne pensais pas que le film serait aussi bien accueilli. C’est mon meilleur souvenir de cinéma. Mais il y a d’autres films comme «Paris, Texas», «Marias loyers» et «Hôtel New-Hampshire» que j’apprécie.

Depuis «Harem» vous avez tourné sous la direction de Hugh Hudson «Révolution», aux côtés d’Al Pacino. Pouvez-vous parler dace comédien immense, mais qui demeure très mystérieux ?

C’est un homme qui reste secret, même sur un plateau, avec ses partenaires. J’en sais quelque chose, puisque dans le film, mon personnage, Daisy, a une histoire d’amour avec lui. Il semblait se concentrer à un tel point que je n’osais pas le déranger. Disons que nous avons de bonnes relations, mais pas au-delà. En tout cas, dans «Révolution», qui traite de la guerre d’Indépendance des États-Unis en 1776, il sera formidable, ainsi que Donald Sutherland.

On dit que vous pourriez monter sur les planches d’un théâtre prochainement…

J’ai ce projet de jouer «La mouette» de Tchekhov dans une mise en scène d’Andreï Konchalovsky. Je ne sais pas quand, car j’ai un bébé à faire et des films.

Décorez vos murs avec des adhésifs

Si vous souhaitez décorer votre intérieur à coups de petites ou grandes touches, je vous conseille vivement d’opter pour les stickers muraux. Pour celles qui ne connaissent pas, ce sont des autocollants adhésifs de taille de taille plus ou moins grande qui peuvent être collés sur les meubles ou les murs et qui rendent une jolie esthétique élaborée.

Comment choisir les bons stickers ?

arbre à fleurs

Pour accueillir le beau temps comme il se doit, j’ai décidé de changer un peu le décor de notre appart, notamment du living et des chambres. Pas de nouveaux meubles, pas de nouvelles peintures, j’ai choisi de recourir à une solution plus abordable et moins contraignante, à savoir les stickers muraux. Je pensais à recréer une ambiance plutôt minimaliste avec des contrastes de nuance pastel pour le salon et à cet effet, je recherchais un sticker fleurs, mais j’ai finalement opté pour un autocollant avec des branches et un petit oiseau que j’ai mis bien évidence sur un pan de mur, au dessus du canapé. Pour les chambres, j’ai choisi d’opter pour des motifs plus singuliers tels que des cœurs de pétales qui viennent rehausser le haut du lit. Et pour que ça rende bien, il faudra s’assurer que la couleur du mur diffère de celui du sticker. Par exemple, comme le mur de notre chambre était d’un blanc ivoire, j’ai choisi de prendre les motifs en noirs et le rappel de style se retrouve sur les anneaux de rideau que j’ai également pris en noir. La chambre d’enfant a été voulue dans un style plus enfantin, c’est pourquoi on a choisi de prendre un sticker papillon que l’on a disposé le long du mur.

Où les trouver ?

Pour l’achat des stickers en question, je recommande vivement de passer sur http://www.popstickers.fr/9-stickers-fleurs qui recense toute une panoplie d’autocollants, dont des stickers à motif floral et d’autres autocollants aussi originaux, les uns et les autres. Pour éviter de se tromper dans les dimensions, il faudra bien mesurer l’espace qui va accueillir l’autocollant en question et s’assurer qu’elle ne sera pas cachée par l’un des meubles. Je conseille également d’éviter d’en mettre dans tous les recoins de la maison au risque de se retrouver avec une décoration trop chargée. De plus, les stickers auront perdu de tous leurs esthétiques. Enfin, n’oubliez pas que pour que le sticker se remarque, il faudra qu’il soit bien mis en évidence et pour ce faire, il parait plus judicieux de repérer les endroits stratégiques avant de faire l’achat.

La Roumanie un an après la révolution, le vidéo-choc

Televiziunea romanaLa révolution en direct et en couleur. Impossible d’oublier les images extraordinaires, que la télévision roumaine nous a offertes, d’une révolution en pleine action, ni l’incroyable cassette vidéo du « procès» des Ceaucescu. Pourtant, avant décembre dernier, en Roumanie, on ne regardait pas la télévision. On osait à peine rêver de vidéo. Avant la révolution, personne ne regardait la télévision. Sauf les admirateurs de Ceaucescu. Car il suffisait d’allumer son poste pour qu’apparaisse le Conducator. Les trois heures de programme quotidien que proposait la Televiziunea romana étaient monopolisées à 99% par le «Père du peuple», le «Danube de la pensée». Sauf il y a dix ans, lorsque de retour d’un voyage à l’étranger, Ceaucescu décide que la Roumanie, aussi, peut proposer plusieurs programmes. Mais la nouvelle chaîne musicale et culturelle devait très vite irriter son créateur. Comment un dictateur pouvait-il supporter que son peuple écoute de la musique sur la 2 tandis qu’il discourait sur la 1? Le retour au programme unique fut sans appel : discours, visites et rencontres officielles remplirent de nouveau le petit écran. «Si bien, raconte Bucur, un Roumain de trente-cinq ans, que je n’allumais jamais la télévision. Sauf lorsqu’un match de foot était annoncé. La retransmission, plus ou moins pirate, produisait une image très mauvaise.» «Parfois, ajoute Mihaela, sa femme, on annonçait un film « artistique ». Lequel? Mystère.

Ça commençait sans générique ni titre. Puis au bas de l’écran, en noir, on pouvait lire un titre fantaisiste en roumain. A force de coupures et de censure, il ne durait qu’une heure. C’était du piratage. Des mauvaises copies vidéo. Enfin, après une heure, l’image se figeait et un écran noir signalait au téléspectateur roumain qu’il était temps d’aller se coucher…» Pourtant, il y a deux ans, Bucur est allé s’inscrire sur une des listes des postulants à l’achat d’un poste de télévision couleur. Non pas qu’il espérait, à l’époque, une amélioration des programmes, mais parce que la vidéo faisait, discrètement et par le biais du marché noir, son apparition en Roumanie. Comme pour tout, c’était le système du troc qui prévalait : la cassette de « Love story» ou du « Dictateur», de Chaplin, contre des pommes de terre, du café, de l’essence ou d’autres denrées introuvables dans les «magazinul». «Il est désormais possible, avec de la chance ou des relations, de se procurer un magnétoscope Akaï ou JVC, affirme Bucur. A Bucarest, on parle de mise en vente de caméras vidéo. Mais je n’en ai jamais vu !» C’est presque un rêve.
D’autant que les prix laissent songeur (il reste difficile d’établir une parité significative entre le leu et le franc. Le change varie de 10 à 100 leu pour un dollar, de la banque au marché noir). Sachant que le salaire mensuel moyen est de 3 000 leu et qu’un magnétoscope coûte de 35 000 à 45 000 leu, il faut de dix à vingt mois de salaire pour en acheter un. Il en faudrait une cinquantaine (plus de quatre ans) pour une caméra vidéo. Celui qui parvient à s’en procurer une, est un homme plein d’avenir : le vidéaste d’un mariage de campagne gagne 7 000 leu en une journée. Depuis la disparition des Ceaucescu, la Roumanie cherche sa voie entre liberté et anarchie, entre commerce et marché noir. Le petit écran s’est diversifié et le matériel vidéo est devenu moins mythologique.

magazinul UniversalMais Bucur ne possède toujours pas sa nouvelle TV couleur. De temps à autre, il se rend au « magazinul Universal », Piata Uniri : un bâtiment plein de vide et de produits tous identiques alignés sur plusieurs mètres de vitrines. Au troisième étage, au fond, se cache le stand TV. Personne derrière le comptoir, les étagères sont vides. Seuls des montages en carton peint représentent le poste de TV idéal. C’est là que trône la terrible pancarte, qu’un flot de Roumains vient observer. L’affiche annonce la situation déplorable de l’offre par rapport à la demande. « Depuis la révolution, les demandes de postes de TV de tous les magasins de Bucarest ont été regroupées sur une seule liste. Je sais donc que 43 700 personnes, plus 9 000 depuis le début de l’année, attendent que leur numéro soit déclaré « livrable ».» Pour le scope, Bucur a préféré miser sur le voyage d’un de ses amis, loin, à l’ouest de Bucarest.

Les chefs-d’œuvre de la Hammer exhumés grâce à Warner

Les amateurs de fantastique gothique se souviennent avec nostalgie des films, aujourd’hui introuvables, produits dans les années 50 par la firme anglaise Hammer. Warner Home Vidéo propose les cinq premiers titres d’une nouvelle collection judicieusement intitulée…
Hammer horrorHammer horror (prix indicatif : 129 francs). «Le cauchemar de Dracula », «Dracula et les femmes», «Le retour de Frankenstein», «Une messe pour Dracula» et «Dracula 73», voilà qui va raviver .des souvenirs brûlants dans les têtes curieuses de beaucoup d’entre nous. Difficile, en effet, d’oublier nos sursauts effrayés quand Christopher Lee, hiératique et froid comme la mort, surgissait des limbes pour aller mordre le cou gracile de quelque jeune vierge blonde. Et quand, ratatinés dans nos fauteuils, nous n’apercevions que d’un œil Peter Cushing en baron Frankenstein en train de mettre la dernière main (?) à ses assemblages macabres, la saveur douceâtre de l’infernal frisson nous empêchait de déglutir. A revoir aujourd’hui ces films, le frisson a bien sûr disparu, mais on se rend mieux compte de l’influence de la Hammer sur le cinéma fantastique d’aujourd’hui. L’histoire de cette firme remonte à novembre 1934 quand le propriétaire d’une chaîne de bijouterie, William Hinds, s’associe avec un directeur de salles, Enrique Carreras, pour fonder la Hammer Productions. Les premiers films produits, si l’on excepte «Room to let» d’après la vie de Jack l’Eventreur, attirent peu l’attention. Mais la concurrence de la télévision et la nécessité d’élargir son champ d’action donnent à la Hammer l’impulsion nécessaire à son développe ment.

The curse of FrankensteinElle engage des acteurs américains ayant eu leur heure de gloire, conserve son creuset de comédiens anglais et s’associe à Robert Rippert pour produire, en 1952, «The last page», mis en scène par le futur réalisateur fétiche de la firme, Terence Fisher (de 1952 à 1956, il réalisera vingt longs métrages!). Parmi les plus célèbres citons «The curse of Frankenstein» (1966), «The revenge of Frankenstein» (1966), «Dracula, prince of darkness» (1967). Ambiance brumeuse, décors soignés, lumière très étudiée dans les tons jaune et rouge, scénarios souvent stéréotypés transcendés par des comédiens hors pair, Lee et Cushing en tête, voilà ce qui caractérise la marque de fabrique de la Hammer aujourd’hui en sommeil, mais que la vidéo fait renaître de ses cendres…

Jodorow : un scénariste mystique et inclassable

«Maintenant que j’ai soixante ans et que j’en suis à la moitié de ma vie, il est temps que je fasse quelque chose.» Ces propos ne sont pas ceux d’un paresseux optimiste, mais sortent de la bouche ironique d’Alexandro Jodorowsky dont l’œuvre est aussi prolifique que polyvalente. A tel point qu’il est difficile de parler de lui sans prendre le risque de n’effleurer que les contours de ce personnage fascinant. Tour à tour homme de théâtre, écrivain, scénariste de BD, fondateur (avec Arrabal et Topor) du groupe Panique et créateur d’une thérapeutique spirituelle, «Jodo» a vécu plusieurs vies avec la même passion.

Eclectique, mystique, fantastique et onirique sont les qualificatifs qui s’appliquent parfaitement à ce Chilien d’origine russe qui, après un long séjour mexicain, est aujourd’hui installé en France. Ce cinéaste de légende a, par le passé, signé la réalisation de films-cultes tels que «El topo», «Tusk» ou «La montagne sacrée», et travaillé sur le premier projet d’adaptation de «Dune» au cinéma qui a considérablement influencé le cinéma fantastique américain. En 1989, Alexandro Jodorowsky a réalisé «The rainbow thief», avec Omar Sharif, Peter O’Toole et Christopher Lee, et «Sang sacré», qui ont reçu le premier prix du Festival fantastique de la ville de Paris (paradoxalement, ce dernier est sorti un peu partout dans le monde sauf en France, les distributeurs l’ayant trouvé trop sanglant). Avant de se rendre à Avoriaz, où il est l’un des membres du jury, Jodorowsky prépare avec Moebius le scénario de son prochain film, «La folle du Sacré-Cœur», tout en restant très critique à l’égard du septième art. «Le cinéma, c’est la guerre : il faut se battre pour trouver de l’argent, lutter contre les producteurs, composer avec les éléments, tirer le meilleur des comédiens et des techniciens.

MoebiusEt surtout se méfier de soi-même. Pendant un an, il est interdit de tomber malade ou de se décourager. Lors du tournage de mon dernier film, je ne parlais à personne pour rester totalement concentré. Pendant quatre mois, j’ai eu mal à une dent et j’ai supporté la douleur, car je n’avais pas le temps d’aller chez le dentiste.» Cela explique sans doute pourquoi ce brillant esprit aime à retrouver le calme apparent de la bande dessinée dont il est l’un des scénaristes les plus demandés (rappelons qu’il a créé, entre autres, «L’incal», avec Moebius, ou encore «Alef Thau», avec Arno). Pour preuve, il travaille aujourd’hui avec dix dessinateurs, de la superstar Moebius à un petit nouveau dont il avoue «ne pas avoir encore retenu le nom.» Jodorowsky est incontestablement l’un des scénaristes les plus géniaux qu’ait connu la BD bien qu’il s’en défende : «C’est normal que l’on me sollicite autant car nous ne sommes pas beaucoup de scénaristes.

Remake

La nuit des morts vivants«La nuit des morts vivants», tourné en 1968 et en noir et blanc par George A. Romero, est tout de suite devenu un véritable film-culte. Tom Savini, célèbre concepteur d’effets spéciaux sanglants (« Maniac», «Day of the dead», «Creepshow»), vient d’en réaliser le remake… en couleur. C’est Mehanem Golan et Romero qui en ont assuré la production. On est curieux de voir ça!

Visio-faune

Dès 1995, le visiophone, traduisez téléphone à image, entrera dans nos foyers. C’est ce qu’a annoncé Paul Quilès mi-janvier. S’il en est encore au stade expérimental, cet appareil risque de révolutionner les moyens de communication à l’aube du troisième millénaire. Face à la concurrence japonaise (le Lumanaphone de Mitsubishi existe déjà), Quilès préconise une «relation à trois» et sollicite déjà l’Etat, France Télécom et les industriels. Le prix moyen du Visiophone sera de 5 000 francs.

Color UGC

La société UGC vient de sortir, à la vente, une collection John Wayne inédite et colorisée. Ces films, tournés en 1934 et en 1935, vous étonneront par la qualité du travail sur la couleur, tout simplement époustouflant. Six titres sont d’ores et déjà disponibles. Dans le même registre, UGC propose également «Les aventures de Zorro». Les épisodes présentés (deux par cassette) sont tous inédits en France. Prix indicatif par cassette : 129 francs.

Séries chéries

De «Capitaine Troy» à «Zorro » en passant par « Matt Houston» et « Les incorruptibles», « Téléfeuilletons » recense et analyse les séries, d’au moins treize épisodes, diffusées en France depuis quarante ans. Ce travail de précision encyclopédique est dû au spécialiste Jean-Jacques Jelot-Blanc. (MA Editions, 148 francs).

Les affiches de la peur

Qui dira le charme pervers, l’enivrante poésie et le lyrisme fou des affiches du cinéma fantastique? Gérard Mangin, grand collectionneur de ces trésors sur papier jauni, en a réuni 150 en un gros et luxueux album, avec pour chacune le générique complet et le scénario du film. À travers ces très belles reproductions en couleur, c’est tout un monde qui ressuscite. Celui des salles de quartier où la ringardise sublime côtoyait les chefs-d’œuvre inconnus. Compositions baroques, échevelées, dignes du surréalisme… Souvent, on pouvait imaginer de toutes pièces un film dément qui n’avait que peu à voir avec le vrai! Sans doute, les artistes, ces naïfs inspirés, n’avaient-ils, la plupart du temps, pas vu le film qu’ils illustraient! Voici un musée où on ne s’ennuie pas. «Affiches du cinéma fantastique», par Gérard Mangin, éditions Henri Veyrier.

Le transfert de vos cassettes

Vous avez de nombreuses vidéocassettes chez vous qui renferment des précieux souvenirs ? Redonnez vie à vos anciennes collections de vidéos et films avec la numérisation. Ces cassettes de types VHS, Hi8, MiniDV et VHS-C s’altèrent peu à peu et leurs contenus avec eux. Afin d’éviter leur perte, il est donc nécessaire de les transférer sur des supports plus résistants aux ravages du temps.

Pourquoi transférer les vidéos sur DVD

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les gens choisissent le transfert film. Avec les VHS, les vidéos sont enregistrées sur une bande magnétique extrêmement sensible à la poussière, au magnétisme et à l’humidité. Au fil des années, il se peut que vous perdiez les contenus précieux de ces cassettes. Par ailleurs, les magnétoscopes qui permettent de lire ces VHS tendent à disparaître du marché en cédant leur place aux lecteurs DVD. Par rapport aux disques optiques, les cassettes prennent également beaucoup de place quant à leur rangement.

Les avantages du DVD

DVD VerbatimPour sa part, le DVD s’est imposé à la place de la vidéocassette pour plusieurs raisons. Il ne nécessite pas de rembobinage, d’où il est plus facile à utiliser. Avec ces disques optiques numériques, on peut également accéder directement à une période précise du film. La qualité d’image offerte par le DVD est très supérieure et très stable. Les arrêts sur images sur le DVD sont plus nets, ceux sur le VHS sont très vite dégradés. Au niveau des capacités, les DVD peuvent recevoir de 4.7 jusqu’à 17.08 Go de données. Leur aspect en forme de disque leur permet de se ranger facilement sans surcharger vos étagères. Une fois que vous avez transféré vos vidéos sur ces supports numériques, vous pouvez les copier, les graver, les partager et les visionner autant de fois que vous souhaitez. En effet, la qualité de vos vidéos ne s’altère pas même après de nombreuses lectures.

Comment numériser les VHS ?

Le transfert du contenu de vos VHS sur DVD peut se faire par plusieurs méthodes. La plus facile consiste à utiliser un graveur DVD de salon. Dans ce cas, il vous suffit de connecter votre magnétoscope et votre graveur avec un câble péritel. Le transfert VHS se fait en temps réel et vous pourriez visionner sa progression directement sur l’écran de votre télévision. Ici, la qualité de la vidéo obtenue est parfaitement identique à celui se trouvant sur la cassette.

La seconde méthode consiste à transférer vos vidéos à l’aide de votre ordinateur. Dans ce cas, vous devez disposer d’une carte d’acquisition, une connectique adaptée avec un câble composite et un adaptateur péritel à composite, et bien sûr un magnétoscope. Grâce à un logiciel installé sur votre PC, vous pourriez effectuer des réglages pour améliorer la capture.

Pourquoi choisir la cigarette électronique ?

Dans divers lieux comme les restaurants, les hôtels, les hôpitaux, etc., il est formellement interdit de fumer. Dans certains locaux, les zones fumeurs et les zones non-fumeurs sont bien séparées pour éviter les risques d’incitation à fumer ou encore pour que les personnes ne supportant pas les fumées de la cigarette ne soient pas assujetties à ces fumées. Toutefois, avec l’existence de la cigarette électronique décrite par Vapofil depuis quelques années, il est désormais possible d’unir les locaux publics sans distinction c’est-à-dire accès aux fumeurs ou non.

Liberté limitée des fumeurs

e-clopeLa cigarette et l’alcool sont les deux produits toxiques nuisant à la santé de chacun. Ces deux produits sont dans ce cas à prendre par les consommateurs sous des conditions imposées à l’avance. Les fumeurs sont par exemple excluent dans les zones fumeurs lorsqu’ils veulent fumer. Ils doivent dans ce cas s’abstenir de leur besoin s’ils veulent accéder à des restaurants pour non-fumeur ou dans les autres types d’entité notamment dans les lieux de travail. Cette limite de liberté conduit à diverses contraintes pour tout le monde, ce qui a besoin de solutions rapides. Les experts ont ainsi modernisé la cigarette en inventant la cigarette électronique. De ce fait, la perte de temps au travail devient beaucoup plus minime et les fumeurs sont plus libres lorsqu’ils veulent passer du temps dans les restaurants. Plus besoin de demander si la boîte est accessible aux fumeurs ou non du moment que la personne opte pour la cigarette électronique.

L’essor de l’e-cigarette

La modernisation a fait en sorte de lancer la nouvelle version de cigarette qui est la cigarette électronique. Grâce à cette dernière, il est possible de se retrouver entre amis, famille, collège fumeurs ou non et surtout, tous les fumeurs peuvent fumer lorsqu’ils ont en envie. Plus besoin de demander si la zone est non-fumeur et les inquiétudes disparaîtront au fil du temps. D’après les experts, l’e cigarette ne représente pas de danger pour les fumeurs et leur entourage.

vapoteur

La cigarette électronique est un produit disponible dans les pharmacies parce qu’elle est un produit pour la thérapie anti-tabac. Les fumeurs ont ainsi l’occasion de procéder à une cure anti-tabac avec l’e-cigarette. Ce produit contient en effet une faible dose de nicotine ce qui réduit la dépendance des fumeurs aux tabacs. Aussi, les parfums de recharge pour cigarette électronique sont aussi multiples pour une fois oublier ou mettre de côté les senteurs de tabac et choisir les parfums fruits, cola, café ou menthe.

Il faut savoir entretenir la cigarette électronique pour assurer sa durabilité. Cela dit, qu’il est important de la nettoyer avec de l’eau propre pendant quelques minutes avant de placer un nouveau e-liquide à autre parfum. Il est conseillé d’acheter une cigarette électronique lorsque l’ancienne n’est plus originale c’est-à-dire, lorsque les parfums se confondent. Le prix d’e-cigarette est fixé en fonction de sa marque et de sa qualité. Il en est de même pour les recharges et les accessoires liés à ce produit modernisé.