Quelques conseils pour faire des photos destinées à l’impression

Laissez-vous guider par ces conseils sur l’essentiel pour préparer sereinement votre exposition de photos ou améliorer votre communication, et ainsi satisfaire votre clientèle.

Le choix de l’imprimante

Tous les procédés ont des avantages et des inconvénients. Pour que votre photo ressorte parfaitement une fois agrandie, nous vous conseillons l’impression au jet d’encre ou impression pigmentaire. Bien que l’impression directe ou le tirage argento-numérique offrent aussi des images de qualité, l’impression au jet d’encre offre un large choix de supports et un meilleur rendu, non moins durable. C’est un excellent choix si vous comptez effectuer une impression sur banderole.

Le choix du papier

Pour l’impression sur du papier, vous vous demandez si le papier mat ou le papier brillant est le plus adapté ? Notez qu’un papier brillant rendra vos photos éclatantes, notamment au niveau des couleurs. Seulement, le rendu sera moins agréable à voir lorsque le papier est collé à du verre. A éviter donc si vous comptez encadrer vos photos sous du verre en vue de les exposer, surtout si les photos sont sombres ou présentent des contrastes élevés. Par contre, il n’y aura aucun souci si vous comptez uniquement les coller. Un papier mat conviendra aux photos ayant moins de contrastes. Enfin, le papier satiné permet de conserver un piqué correct, même s’il n’atteint pas les qualités du papier brillant. Il évite le reflet et les tâches à cause des doigts. Notez qu’un grammage trop bas signifie que le papier sera plus fin.

Le choix du format

Le choix du format sera conditionné par le besoin, mais aussi par vos goûts. Par exemple, le fait de connaitre l’objectif de l’impression vous aidera à déterminer le format le plus approprié. Une conférence ? Une exposition ? A chaque évènement correspond un type particulier d’exposition d’images. Le prospectus nécessite un petit format qui permet de rehausser la qualité des photos. Le papier mat de 350g/m² représente un excellent support. Ajoutez-y un pelliculage pour augmenter la durée de vie de votre création. Que la photo soit destinée à un grand ou un petit format, assurez-vous toujours d’utiliser la meilleure résolution possible pour réduire le risque de pixellisation.

Le choix du support

Pour choisir le support, il vous faudra prendre en compte l’exposition générale de l’image, la colorimétrie et la saturation. Le plexiglass est un des supports les plus prisés pour la signalétique de par son élégance. Robuste et durable, il donne un rendu impressionnant lorsque les photos sont claires et la saturation augmentée. C’est le support idéal pour les panoramiques plutôt surexposés. L’impression sur des banderoles publicitaire constitue un excellent choix pour des évènements publics ou en B2B.

Avant l’impression

Pensez à effectuer des retouches depuis un écran calibré en tenant compte de votre support et du type d’encre. Attention toutefois de ne pas forcer sur les retouches. Vous risquez de faire plus de mal que de bien à votre photo. De l’accentuation en vue de réduire la perte de piqué est suffisante. Définissez également le profil ICC s’il n’est pas encore fait, c’est-à-dire les réglages qui vont définir la reproduction correcte des couleurs. Des prestataires peuvent s’occuper de l’établissement de ce profil pour aider les non-initiés.

«Journée où je ne ris pas est une journée foutue»

Tête de loubard, cœur de rocker, langage en acier trempé. Et du talent plein les tripes. Gérard Lanvin a un style, mais fuit les étiquettes. Surtout les tragédies. Il veut rire et faire rire, parce que ça « lui fait du bien à la tête». Avec«Les frères pétard», une fois de plus, c’est réussi… 37 ans, le sourire carnassier du jeune loup pas du tout décidé à se laisser imposer une conduite d’acteur, la pupille pétillante de tous les plaisirs et stress de sa génération, la carrure carrée à l’image de ces nouvelles stars du cinéma français qui découvrent, dans le sillage de Belmondo et Delon, que le corps est aussi important que la sensibilité intérieure… Voici le comédien Lanvin à un moment de sa carrière qu’on aurait envie d’appeler… un sommet et un tournant. Ou encore la maturité! L’itinéraire Lanvin, on en connaît les grandes étapes. Le mec vendant des fringues aux Puces et découvrant le petit monde du café-théâtre. On commence avec une pioche pour aider les copains à transformer un garage en salle de spectacle et on se retrouve sur scène. Les débuts au cinéma, en chevalier blanc chantant comme Mariano, grâce à Coluche dans «Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine», puis un cinéma plus intello dans les dialogues duquel Lanvin met souvent son grain de sel. Normal! Il a, pendant des années, écrit avec Coluche. Sans l’accent «parigot-tête de veau» du Sieur Gérard et ses formules à l’emporte-pièce, ses personnages d’«Extérieur nuit» de Jacques Bral ou d’«Une semaine de vacances» de Bertrand Tavernier seraient-ils aussi inoubliables? Puis, au début des années 80, une graine de star qui se cherche et s’égare dans un cinéma plus commercial, comique ou policier. Grâce à un film comme «Une étrange affaire» de Pierre Granier-Deferre, Lanvin montrait la modernité et la subtilité de son jeu dramatique. Avec un succès populaire comme «Tir groupé» de Jean-Claude Missiaen, le même Lanvin devenait une tête d’affiche avec cote d’amour en hausse auprès du public. En s’égarant dans des œuvrettes comme «Le prix du danger d’Yves Boisset ou «Ronde de nuit» de Missiaen, le fringant Gérard prouvait qu’il pouvait être aussi un acteur physique. Mais Gérard Lanvin, malgré les sourires gourmands des producteurs lui apportant des films sur un plateau, ne se sentait pas bien dans son petit costume de vedette à la mode. Lanvin se cherchait… une famille. Une nouvelle famille! Après celle de Coluche et du café-théâtre, il a trouvé celle de Christian Fechner, le producteur. Ensemble, ils ont fait, à ce jour, quatre films et ont beaucoup de projets en commun. «Marche à l’ombre» de Michel Blanc et «Les spécialistes» de Patrice Leconte firent les beaux jours du box-office cinématographique français. Et Gérard Lanvin, la «révélation» déjà par deux fois «révélée», se «révélait» à nouveau comme la nouvelle valeur sûre du cinéma français, le nouveau Belmondo, l’homme des années 80, le must de tous les magazines people, l’homme et le comé-dien branchés sur son époque, etc., etc., etc. En France, on n’a pas le sens de la mesure devant le succès. Ni les médias, ni les professionnels du cinéma, ni même les intéressés eux-mêmes à qui la gloire peut, quelquefois, faire oublier la fugacité de l’éternité… Abonné dorénavant au rythme d’un film par an, Gérard Lanvin consacra son année 1985 à la Co-écriture et aux dialogues de la comédie sentimentale très contemporaine «Moi vouloir toi» de Patrick Dewolf où il partageait l’affiche avec son épouse Jennifer. Mais cette love story, entre une jeune femme branchée musique (Jennifer est chanteuse) et un animateur-radio de NRJ (Lanvin est un homme de mots), rat des villes et rat des champs (comme le personnage, Lanvin possède son îlot secret entre une pinède et une plage de sable, dans le Médoc… tout en étant obligé de travailler à Paris), fut un échec. Pour faire exploser les records de recettes, le beau Gérard est-il condamné à faire équipe avec un autre mec? Doit-il être le copain fidèle et exaspéré traînant avec lui… l’autre? Le copain des coups durs? L’indispensable? Les frères pétard », la Q4 cuvée Lanvin 86, devrait répondre à cette angoissante question dès que le film aura éclusé son comptant de spectateurs à Paris et en province. Car, après Michel Blanc et Bernard Giraudeau, Lanvin se met en couple avec Jacques Villeret.

Jacques Villeret Jusqu’au jour de sa sortie, «Les frères pétard» aura connu quelques mauvaises volontés de la Commission de censure. Au moment où le ministre Chalandon a décidé de pourfendre drogués et dealers avec l’épée et le bandeau sur les yeux de Dame Justice, Hervé Palud, Fechner, Lanvin, Villeret et les autres se sont lancés dans cette comédie-farce où deux dealers-ringards vendent à la sauvette des euphorisants à fumer et plongent dans un Paris nocturne et punk très mode. Pour le film, Lanvin s’est coupé les cheveux et s’est affublé d’un pantalon collant en peau de fauve synthétique, d’un chapeau tyrolien où la plume serait remplacée par un Walkman hifi ainsi que des babioles aux doigts et autour des poignets. « Pendant le tournage, je suis sorti dans la rue, se souvient Lanvin. Avec le costume de «frère pétard», j’ai acheté des cigarettes au bistrot du coin. Et les mecs me disaient : «T’es Lanvin ? T’es Lanvin! Tu t’es coupé les cheveux». Mais l’accoutrement, ils n’ont pas remarqué. Aujourd’hui, tous les looks sont possibles… Ce film est un asile de fous, la rencontre avec un tas de personnages bizarres, propres sur eux, mais bizarres. Par rapport aux fringues et aux comportements, ça fonctionne complètement sur la folie. Que ce soit nous il y a dix ans ou les jeunes aujourd’hui, il y a toujours les mêmes plans infernaux pour frimer. On est une génération d’après 68 qui s’observe et rigole d’elle-même. Ces deux mecs ont tout de même 37 piges, l’un et l’autre, et continuent à utiliser le verlan, vivent d’expédients et plongent dans n’importe quelle combine. Ca tombe sur la drogue parce qu’ils voient là l’occasion de faire de l’argent, mais ils ne l’utilisent pas. C’est Laurel et Hardy, les Pieds nickelés à deux au lieu de trois. Le principe fondamental, c’est de faire rire. Quand j’ai lu le scénario d’Hervé Palud, j’ai hurlé de rire. Pour une fois, il n’y avait rien à retravailler». Mais, au spectacle de ces «Frères pétard» qui osent faire rire avec un sujet aussi dramatique et actuel que la drogue, on entend les dents grincer. «Le film aborde le problème sans faire un tas d’histoires. Au contraire, il essaye de démystifier complètement le truc. On a été élevé avec ce problème. Des copains en sont morts, d’autres se sont défoncés. C’est grave et on en a conscience. Mais il y en a marre de parler de ça d’une manière sinistre. La parodie, c’est une façon d’exprimer notre ras-le-bol des clichés-premier degré. La parodie n’accorde pas autant d’ampleur aux choses et évite de donner à ceux qui se choutent en cachette dans les toilettes, l’idée de se prendre pour des mecs exceptionnels!» Pour bien faire comprendre ses intentions, l’équipe des «Frères pétard» a d’ailleurs mis, en exergue de son film, une citation de Coluche : «Si on ne peut plus rire des trucs sérieux, de quoi va-t-on rire?» L’ombre de Coluche plane sur la carrière de Gérard Lanvin. Après avoir écrit pour lui des sketches, après avoir joué avec lui sur scène (notamment dans «Ginette Lacaze» et avoir été dirigé par lui dans «Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine», leurs chemins professionnels se sont éloignés. Mais l’esprit Coluche semble plus présent que jamais chez Lanvin—comme chez beaucoup d’autres comédiens de la même génération café-théâtre. Il aurait été indécent de demander à Lanvin de parler, aujourd’hui, de son ami Coluche. La blessure est trop fraîche. Pourtant Lanvin m’avait longuement parlé de Coluche, lors du portrait TV que nous lui avions consacré avec Mara Villiers, sur TF1, en décembre 1983. Coluche, qui tournait en Italie «Le bon roi Dagobert», avait pris spécialement l’avion pour être présent aux côtés de son pote et chanter avec Jennifer et lui. Hors émission, Lanvin m’avait confié : «Coluche a toujours été un vrai pote. Il m’a accueilli chez lui. J’ai travaillé avec lui pendant cinq ans. Avec lui, j’ai ri comme jamais plus je ne rirai. Coluche fait partie de l’univers de mes personnages. C’est un mec qui se cache toujours derrière l’humour. S’il ne sait pas dire à quelqu’un «Je t’aime», il trouvera cinq cents formules marrantes, à exploser de rire, ou déroutantes pour certains qui n’ont pas d’humour. En fait, c’est sa façon de dire «Je t’aime». Coluche a renouvelé tout un langage. Il est le chef de file de notre génération. Il a tout changé. Il a amené ce qu’on pourrait prendre pour de la vulgarité, mais qui est en fait un défoulement. La vraie vulgarité, c’est d’assassiner les gens ou de nous intoxiquer de bombes atomiques. La vulgarité, ce n’est pas de faire rire! Depuis « Marche à l’ombre», Gérard Lanvin le dit haut et fort : il a enfin trouvé sa famille. «Pour ce film, on est resté cinq mois à travailler tous ensemble. Ce qui est très rare dans un métier où tout le monde enchaîne film sur film. Souvent, un metteur en scène te file un scénar et t’as plus le droit de le voir parce que tu lui casses les couilles. Là, les bureaux de Christian Fechner étaient ouverts. On se connaissait tous très bien. J’ai enfin eu la chance de rencontrer un producteur qui a pris le temps de m’écouter et qui m’a permis de lui donner des idées sur ce que j’avais envie de faire. Je ne veux plus tourner des films dans lesquels je ne sois pas complètement impliqué». Lanvin, qui suit son «film par an» de la naissance du projet à sa finition, montage compris, est décidé à se consacrer exclusivement au comique. «Personnellement, je n’ai pas envie de retourner vers le dramatique. Pour moi, une journée où l’on ne rit pas est une journée foutue. Je veux rire et m’éclate avec les potes qui jouent avec moi dans un film. Et, si les gens rient dans la salle de cinéma, c’est parce qu’il y a un feeling qui passe. Pour moi, chaque film est une«éclaterie» supplémentaire. Plus ça va, plus j’irai vers des films comiques. Je suis un acteur de comédie qui à fait ses classes dans quelques films dramatiques. De toute façon, on peut tourner n’importe quelle situation en comédie, même un drame psychologique, à partir du moment où il y a le décalage de l’humour.» «Jouer pour moi, c’est d’abord m’amuser avec sincérité. Je suis acteur parce que ça me permet de vivre confortablement, mais surtout d’être bien dans ma tête. C’est pourquoi un ou deux films par an c’est largement suffisant. Il faut vivre autre chose.» A l’image du personnage qu’il s’est imaginé dans «Moi vouloir toi», Lanvin s’est installé loin de Paris, au sud de Bordeaux. «A Paris, chaque fois qu’on voit un mec, c’est «Attends, excuse-moi, il y a le téléphone qui sonne». Là-bas, je puise mon énergie. S’entourer de gens qu’on aime, avoir une famille, faire des breaks importants pour se recharger, voir les copains… c’est capital! Pendant dix ans, j’ai vécu dans les boîtes, les enfers et tout ça… maintenant, ça ne me fait plus marrer. Grâce à mon boulot, j’ai pu avoir un peu de sous et réaliser ce rêve, avoir un endroit où je peux être tranquille». Bizarrement, et malgré la rime, auto et vidéo n’ont pas beaucoup flirté ensemble. Si l’on excepte les utilisations technologiques de la vidéo pour les retransmissions de courses automobiles (caméras fixées dans les voitures, etc.) et les utilisations institutionnelles (cassettes professionnelles des constructeurs à l’usage de leurs concessionnaires), en matière de diffusion de cassettes grand public, c’est le… grand désert. Il y a pourtant des (milliers de) fanas du loisir automobile qui ont un magnétoscope et vice-versa. Est-ce l’échec des vidéo magazines dans les vidéoclubs qui a refroidi les éditeurs ? Saluons donc avec d’autant plus de force les initiatives qui nous permettent de retrouver quelques monstres sacrés à quatre roues sur bande magnétique. Et puis, passion aidant, profitons de la traditionnelle période du Salon de l’auto pour faire un balayage plus large de l’actualité non seulement à travers les vidéoclubs, mais aussi à travers les librairies spécialisées. Votre ceinture est bouclée ? Alors, on démarre…

Autopsie d’un crime : la presse a voté pour

Autopsie d'un crimeNous qui avons trop tendance à croire que l’Amérique cinématographique ne vibre que pour ses héros purs et durs, des films comme «Autopsie d’un crime» (CBS-Fox Alliance) remettent les choses en place. Le cinéma américain auréolé de ses Rambo, Han Solo et autre Rocky cache la planète humaine où se débattent des Monsieur et Madame tout le monde, reflet exact et vibrant de ce que nous nommons l’Amérique profonde. Et on est surpris de voir que là-bas, comme ici ou ailleurs, des couples se font et se défont, des enfants naissent avec ou sans amour, que le social peut l’emporter sur l’humain… Un été des sixties, un soir de bal de collège, entre deux disques des Flash Cadillac, Francine fait la connaissance de Mikki, le dragueur du campus, le fort en femme, la coqueluche des pam-pamgirls. Brun ténébreux, dans la tradition américaine des latin’s lover, il s’entiche d’elle, dit qu’il l’aime et ne rêve que de concrétiser son idylle sur la banquette arrière de sa Plymouth. Elle est plutôt réticente. Le pucelage en ces temps-là avait valeur de bon de garantie. Œil allumé, passion dévorante, Mikki sort le grand jeu. Francine flanche. Selon le principe de Peters que Mikki semble adapter à sa vie amoureuse, le voilà prêt à épouser celle qui est trop bien pour lui, celle dont il a toujours rêvé, une femme belle et intelligente dont la suprématie rejaillira forcément sur lui, le looser affichant la façade des fonceurs. «On dit que vous êtes bon danseur», lui lance-t-elle comme un défi lors de leur première rencontre. «Quand je trouve une nana qui me plaît…» répond-t-il laconique avec l’air de celui qui sélectionne. Rien du tout, il sait bien qu’il n’est pas de la race des pionniers de gravure, tout juste un kid perdu dans un pays qui rejette systématiquement vers les couches sociales basses ceux qui ne font pas le poids. Il s’agit alors de rapidement concrétiser l’image du couple, de cimenter les blocs fragiles de cette union. On n’a jamais rien trouvé de mieux que les enfants. Surtout quand la morale se mêle de les élever, de les garder, de les chérir. L’enfant devient le lien qui semble indestructible, la convention sociale qui empêche les gens d’user de leur liberté. Le couple cauchemar s’installe. Elle torche, il boit. Elle reste digne, il chôme… Elle tente dans un dernier sursaut de se prouver qu’elle existe, elle reprend ses études. Il frappe. Dernier argument du faible devant la force de caractère qui anime celle qu’il aime. Car malgré tout il l’aime, mal, mais… Victime que son éducation, de son manque évident d’analyse, de ses raisonnements bruts, il se comporte à l’image des vieux principes d’éducation dans un pays en pleine mutation psychologique et sociale. Durant dix longues années, il va lui expliquer, à coups de poing, à coups de pied, comment un couple vit, comment chacun a sa place dans le puzzle familial, rejetant sans cesse ses enfants à la lisière de leur monde. Mais s’en servant comme d’un alibi lorsqu’elle se révolte. Il charrie les clichés rabâchés de son éducation, clichés qui lui sont sans cesse remis en mémoire par ses parents omniprésents qui suivent le couple dans sa vie. Une femme ne pense pas, une femme doit être dans sa cuisine, une femme qui abandonne son mari est damnée… Elle veut vivre, normalement, simplement, humainement. Et non terrorisée. Le danger de mort qui plane sur elle, l’obligera à prendre les devants, dans un dernier sursaut de son instinct de préservation. Bien que divorcé, il est toujours là. «Qu’importe les juges ou les papiers, tu es ma femme et ça rien n’y peut changer».

Farrah FawcettSi, la mort… Elle osera s’affirmer jusqu’à bout comme un être humain qui a le droit de disposer de sa vie. Même quand celle-ci passe au travers de celle des autres. Elle le tuera pour vivre. Étonnante Farrah Fawcett, d’autant plus que là, elle surprend. Pourquoi nous avait-elle caché si longtemps la grande comédienne qu’elle est sous son brushing de pétulante linotte hollywoodienne ‘? Quel talent ! De plus, accepter comme elle le fait de foutre à la poubelle son atout numéro un, la beauté, pour donner plus de corps au personnage de Francine. C’est réussi au-delà du permis. Au bout de dix minutes, elle est Francine, forte et fragile, lumineuse et intelligente, belle.., et touchante. Quant à Paul Le Mat qui joue l’ignoble, on a tout le temps envie de lui foutre son poing dans la gueule… Il a donc, lui aussi, réussi son pari. Une œuvre rare comme seule la vidéo peut nous en proposer…

Choisir son Macintosh

MacintoshNombreux sont ceux qui souhaitent franchir le pas de l’information et ont déjà repéré le fameux Macintosh d’Apple. Pour faire aboutir leur choix, cette société leur propose le guide du Macintosh qui a pour mission de répondre à toutes les questions, que vous soyez un particulier ou que vous ayez à utiliser l’ordinateur en professionnel. Pour se le procurer, il faut s’adresser à JCR Electronique, 56-58, rue Notre-Dame-de-Lorette, 75009 Paris. Tél. : 42.82.19.80.

Champions : un inédit primé à Deauville

C’est peut-être avec «Champions» (Embassy) d’Irvin (1) que John Hurt donne la vraie mesure de son talent. En interprétant le rôle de Bob Champion, ce jockey condamné par la médecine et qui lutte plus fort que la mort. Rôle mélo s’il en est, mais que John Hurt réussit à interpréter en évitant les pièges de la sensiblerie. John Hurt parvient à se fondre dans la peau du personnage au prix d’une métamorphose quasi entière et sans recourir à des artifices. L’espace d’un film, il est Bob Champion, et on s’étonne presque de le retrouver dans un autre film. Un talent qui lui vient certainement de sa formation théâtrale qu’il a su adapter au cinéma en y apportant les nuances nécessaires. John Hurt, une des figures les plus intéressantes du cinéma anglais, est fils de clergyman, né en 1940. Il se destine tout d’abord aux arts plastiques, étudie la peinture à la St Martin school of arts. Mais, très vite, le théâtre l’attire.Deauville Une révélation, lorsqu’il voit Burton au théâtre dans le rôle d’Hamlet. Alors il se lance sur les planches, et reçoit en 1963 le Prix du meilleur jeune acteur pour «The dwarves» (les nains) une pièce d’Harold Pinter. En 1966, et à la suite de son apparition dans «Little Malcolm and his struggle against the eunuques», il est remarqué par Fred Zinnemann qui lui confie le rôle de Richard Rich dans «Un homme pour l’éternité», rôle qui marquera pour John Hurt le début d’une carrière internationale. Depuis, il n’a pas cessé de jouer, entre le théâtre, le cinéma et la télévision. Souvent des seconds rôles. Il apparaît dans « Le contrat» de Frears, «Alien» de RidleyScott, dans «Le succès à tout prix» de Skolimovskyet dans «Champions» d’Irving où il révèle un grand talent malgré un contexte troublé dans sa vie privée : il perd sa femme au milieu du tournage. Son premier réel grand rôle de composition, il le doit à David Lynch qui lui fait jouer «Elephant man». Un film où l’on n’aura pas le loisir d’observer le look caractéristique de John Hurt, visage émacié, traits profonds puisqu’il est métamorphose en Elephant man et joue avec un attirail-maquillage féroce. Chaque journée de tournage était d’ailleurs une épreuve pour l’acteur qui devait supporter sept heures de maquillage par jour. Paradoxalement, c’est en jouant derrière un masque que l’acteur John Hurt sera reconnu. Puis le metteur en scène anglais Michael Radford l’engage pour tenir le rôle de Winston Smith dans «1984» adapté de l’œuvre de George Orwell. Là encore, Hurt s’impose en personnage torturé, émouvant. Malgré le succès mitigé remporté par ce film, Hurt est vraiment excellent face à Burton, ici dans son dernier rôle. Le registre de John Hurt tient surtout de la tragédie. Pourtant l’homme ne manque pas d’humour, un humour british forcément british, on ne naît pas fils de clergyman pour rien. Alors sur «1984», Hurt n’hésite pas à prétendre que si Burton a accepté le rôle c’est simplement parce que lui, Hurt, y tenait le rôle principal. Comme il n’hésite pas non plus à prétendre que les metteurs en scène pour qui il travaille se prennent immédiatement la grosse tête… Reste que s’il n’est pas vraiment connu du grand public en France, John Hurt est un acteur de la trempe de Peter O’Toole ou Laurence Olivier, et qu’il nous faudra certainement du temps pour nous en apercevoir. « Un grand écrivain m’a dit un jour qu’il n’était pas essentiel d’être apprécié. Le jour où j’ai compris cela, je suis devenu un individu libre», dit John Hurt. Un peu Elephant man tout cela, mais un peu vrai au fond…

Royan,nature etenvironnement

RoyanDu 18 au 24 septembre dernier s’est déroulé à Royan le 5. Festival du film sur l’environnement et la nature, dans le cadre de rencontres internationales très suivies. Le charme et la situation de Royan se prêtent admirablement à la tenue d’une telle manifestation. Cinq films étaient en compétition pour le Grand prix du film, et le jury, composé de Nicole Courcel, Daniel Ceccaldi, Sergio Gobbi et Julie, est tombé d’accord pour le décerner au «Joueur de flûte» réalisé par Jiai Barata (Tchécoslovaquie). Rendez-vous est pris pour la sixième édition avec encore plus de films et… de soleil.

Victor Lanoux lance le Point V

Victor LanouxSi la vidéo ne peut se passer du cinéma, il est vrai qu’aujourd’hui le cinéma peut de plus en plus difficilement se passer de la vidéo. La preuve la plus irréfutable est celle que nous donne actuellement Victor Lanoux, homme de théâtre et de cinéma célèbre, qui occupe une place prépondérante dans le marché de la cassette. L’acteur a lancé il y a quatre ans REV (Régie Entreprise Vidéo), entreprise destinée à fournir aux comités d’entreprises un véritable vidéoclub clefs en main (Citroën, Peugeot, Dior, la mairie de Paris sont quelques-uns de ses clients). «Les responsables des comités d’entreprises sont très exigeants et nous sommes parvenus à gérer difficilement cette opération. Nous avons désormais des filiales à Lyon, Marseille, Grenoble, Saint-Étienne, Nantes, etc.», avoue le comédien. Avec plus de 20 000 cassettes (soit environ 8 000 films) en circulation dans toute la France, on peut dire que Victor Lanoux a fait une entrée très remarquée dans la profession. L’actualité. c’est pour lui et tous les vidéophiles le lancement dans les mois à venir (sans doute en février) d’un loueur-distributeur automatique qui doit révolutionner le monde de la distribution des cassettes. Présenté officiellement le 10 octobre dernier dans le cadre du Salon de la vidéo, cet appareil a de nombreux atouts techniques et commerciaux. Si le Point V, c’est son nom, n’est que le premier du genre, il bénéficie du savoir-faire de Victor Lanoux en matière de gestion et de qualité des titres, et du sérieux de. Camp Alcatel en ce qui concerne l’aspect technologique. «Cet appareil est un véritable vidéoclub puisqu’il a en charge la distribution des cassettes, mais aussi la gestion du stock, des comptes, des clients, qu’il peut sortir des hit-parades, etc. C’est complètement original, confie Victor Lanoux. D’après les premiers tests, on constate que la machine génère 25 à 30% de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à un vidéoclub classique », ajoute-t-il. En fonctionnant 24 h sur 24 h et 7 jours sur 7, le Point V offre à son acquéreur un service hors pair avec la possibilité de mettre 800 titres en stock dont chaque mois une sélection de 5 films faite par Victor Lanoux lui-même, condition sine qua non de l’achat en franchise. Il est évident que la société REV pourra intervenir en amont pour la fourniture desdites cassettes à des prix extrêmement compétitifs et même gérer entièrement le stock et le réapprovisionnement. Une petite anecdote pour vous démontrer les avantages de cet appareil qui permet un anonymat total. «Il est apparu lors des premiers essais que 50% du chiffre d’affaires était dégagé par la location des films X», déclare l’acteur. Ajoutons que le Point V peut être exploité tout seul ou en relation avec un vidéoclub, un point de rendez-vous étant nécessaire pour que les clients puissent acquérir la fameuse carte, le numéro de code indispensable et le crédit en location qu’ils désirent. Ce système risque de faire les beaux jours des vidéoclubs, mais aussi des magasins de hifi, d’électroménager et autres librairies qui veulent diversifier leurs activités, l’exploitation de la machine se faisant avec une exclusivité territoriale (un Point V pour 30 000 habitants). En guise de conclusion, il nous a semblé intéressant de savoir d’où venait la passion de Victor Lanoux pour la vidéo. «C’est le hasard. Un ami est venu me voir en cherchant une idée pour travailler avec les comités d’entreprises. Le petit cheval de bataille a bien grandi en quatre ans et je suis satisfait d’avoir saisi l’occasion. En ce qui concerne mon métier de comédien, je tourne en fait de moins en moins. Avec un film par an, l’écriture et la société REV, je pourrai avoir une retraite correcte, non?» Intelligent, prévoyant et plein de flair, Victor Lanoux n’a pas fini de nous étonner…

Drôle de clip 86

«Le feu rouge, pépé !», c’est le titre du scénario lauréat de Drôle de clip 86, écrit par Antoine Finck, 21 ans, originaire de Rennes. Le 10 septembre dernier, un jury de journalistes (dont votre serviteur) présidé par Patrick Drevet de TF1, s’est laissé séduire par cette histoire de cycliste à la Jacques Tati. Visé a Télévision offre à l’heureux gagnant un budget de 350 000 francs pour le tournage de son clip. «Bol de jour», lauréat de Drôle de clip 85, écrit par Henri Gruvman et réalisé par Major, est diffusé actuellement dans plus de 90 salles, en avant-film du «Complexe du kangourou». Souhaitons que «Le feu rouge, pépé !» connaisse une aussi belle carrière que son prédécesseur (primé à Chamrousse et Cabourg). Rendez-vous pour le Drôle de clip 87.

Canal J, adultes s’abstenir

Canal JEn France, Hachette Télévision est la première société à s’être lancée dans l’aventure d’une chaîne entièrement consacrée aux enfants, en créant, le janvier, Canal J. Le concept de cette chaîne, réservée aux réseaux câblés, est simple : permettre aux enfants, à tout moment de la journée, d’appuyer sur un bouton et leur donner la certitude de recevoir un programme qui leur est destiné. Des accords ont déjà été signés avec les trois grands câblodistributeurs (Générale des eaux, Lyonnaise des eaux, Caisse des dépôts et consignation) qui permettront à Canal J, outre Cergy-Pontoise et Paris, d’être programmé en 87-88 sur Nice, Rennes, Dunkerque, Metz, Bordeaux, Montpellier, etc. Plus de 5 000 heures de programmes seront diffusées par an (tous les jours de 8 h à 20 h) dont, bien sûr, beaucoup de dessins animés, mais également des feuilletons, des documentaires animaliers OU scientifiques et des productions originales Canal J. Des enfants de 8 à 12 ans sont chargés d’animer cette chaîne promise à un grand avenir, si le plan-câble se développe rapidement.

La vidéo de rose

Avec plus de vingt millions d’exemplaires vendus par an en France la collection Harlequin connaît un fantastique succès auprès des amoureux des romances enflammées et autres cœurs brisés. La société anglo-américaine Atlantic Vidéo Ventures vient de signer un accord, avec les quinze filiales d’Harlequin dans le monde, pour l’adaptation en images de six romans. Le budget moyen de chaque film est de deux millions de dollars. «Le danseur des nuages», œuvre impérissable devant l’éternel, est le premier titre déjà mis en boîte. C’est Gordon Flemyng qui l’a réalisé. Affaire à suivre.

L’événement Sinatra

C’est à un événement musical exceptionnel que nous invitent Frank Sinatra et Quincy Jones dans «Portrait of an album», un programme édité par MGM/Film Office. On y retrouve le célèbre crooner entouré des meilleurs musiciens américains (George Benson, Ray Brown, Lionel Hampton, etc.) pour une séance d’enregistrement inoubliable avec Quincy Jones à la baguette.

Allô, centre technique

Edgard Aboulker fait partie de ses passionnés de l’image, de ces techniciens hors pair qui nous simplifient la vidéo. Il a installé son quartier général à quelques kilomètres de Paris. Il vend des magnétoscopes, des téléviseurs et des cassettes vierges à des prix plus que compétitifs (500 francs de remise tout de suite sur le Brandt VK 47, soit un prix de 7 990 francs TTC), il y gère plus de 1 200 cassettes dans un véritable club vidéo, il installe, enfin, à la demande, les vidéoprojecteurs Barco dont il assure aussi le service après-vente. Exigeant sur la qualité des cassettes (40 nouveautés par mois) comme sur celle du matériel (cinq ans d’expérience), il se met au service de tous les organismes et les sociétés qui ont besoin de son savoir-faire en matière d’audiovisuel. Pour tous renseignements, contactez Edgard Aboulker au 1, avenue Jean-Charcot, place du Marché, 94420 Le Plessis-Trévise. Son «centre électronique et vidéo» vous y attend.

Birdy à St-Hilare

Le 4e Festival du film du vol libre de St-Hilaire-du-Touret a connu cette année un succès record. Le vol libre désigne deux sports actuellement en plein essor, le delta-plane et le parapente (ou parachute de pente). Le festival, clôturé par la Coupe Icare, devient peu à peu la plus importante manifestation dans cette discipline. Un signe qui ne trompe pas : le Japon et le Québec étaient représentés cette année. C’est «Showeffroi», superbe production, qui a reçu le Prix de la critique, ainsi que le Grand prix du jury.

Dixiefrog, la country en France

Dixiefrog, né en mars 1986, est une firme phonographique indépendante, distribuée par Mélodie, créée par Alain Rivey et Philippe Langlois pour promouvoir le nouveau visage musical de Nashville. Dixiefrog revient tout juste de Nashville, Tennessee, avec des artistes qui lui paraissent très adaptés à un marché français en évolution. La situation semble en effet favorable à la musique country : les goûts du public, et notamment des plus jeunes. S’ouvrent à des genres plus diversifiés (jazz, raï, salsa, musiques africaines…) et les groupes américains, qui avaient dû céder le terrain aux anglais depuis le début des années 70, réapparaissent dans les charts français. Des artistes tels que Bruce Springsteen, John Fogerty, John Cougar Mellencamp, Lone Justice, Tom Petty and the Heartbreakers ne’ peuvent qu’ouvrir la porte à une musique country qui a évolué depuis quelques années. Au catalogue Dixie-frog, il faut découvrir très vite «The bama band» et “Joe Sun» avec deux albums très soignés.

Objectif Location : pour rouler frime sans se ruiner

Notre Cesp est formel. Le lecteur de GHm est jeune, masculin, dynamique, relativement à l’aise et très porté sur le consumérisme de loisir. Ce qu’il aime ? Le cinéma et la vidéo bien sûr, mais aussi la photo, la hifi, les voyages et… l’automobile. Or si la vidéo est une façon de rêver et de sublimer la réalité, pourquoi l’automobile ne serait-elle pas un véhicule pour sublimer le voyage et l’évasion ? Autrement dit, entre la 205 pour un an ou la Ferrari pour 8 jours, notre lecteur n’a pas toujours le goût du raisonnable. C’est pour tous ceux qui ont ce grain de folie (et pas seulement pour ceux qui ont le portefeuille bien garni) que quelques sociétés de locations de voitures ont opté pour la formule du haut de gamme. La formule sport et grand tourisme, qui permet de rouler Porsche, Mercedes, BMW ou Ferrari. Des voitures inabordables à l’achat pour le commun des mortels, mais accessibles pour tous ou presque le temps d’un week-end, d’une drague, d’une virée entre copains, ou d’un événement que l’on veut inoubliable. Objectif Location, société récente sur le marché, propose le must de la création automobile d’aujourd’hui. L’éventail des monstres disponibles vous laisse pantelant et vous n’avez que l’embarras du choix. Quel nom donner à l’évasion ? Ferrari Mondial ou 328 GTSI ? Porsche Carrera ou 928 S? Mercedes 500 ou Jaguar XJ 12? BMW ou Range Rayer ? Tout dépend, bien sûr, de vos envies, de vos besoins et du budget dont vous disposez. Les tarifs pratiqués par Objectif Location sont plus que raisonnables par rapport au service rendu. La location d’une Porsche Carrera par exemple vous coûtera 1.450 F pour une journée (5.850 F pour un week-end) et une Mercedes 190 seulement 450 F(3.150 F pour un week-end). Ces prix, TVA incluse, sont très en dessous de ceux pratiqués par la concurrence. En contrepartie, il est requis d’avoir 25 ans et un permis de conduire de plus de trois ans, ce qui paraît assez normal. Sont exigés également une carte d’identité, un justificatif de domicile, une caution égale à la franchise de l’assurance (de 10.000 à 40.000 F selon les véhicules) et un règlement par carte de crédit (ou chèque certifié). Vous avez tous les éléments ? Il ne vous reste plus qu’à tenter l’aventure. Après tout, le fait de se «stariser» pour quelques heures au volant d’une belle voiture, c’est bon pour le moral. D’ailleurs, de plus en plus d’hommes d’affaires et de cadres «s’éclatent» de la sorte, notamment dans les secteurs de la communication : cinéma, show-business, vidéo, publicité. Rêver l’extase pendant toute une vie, c’est bien. Mais la vivre vraiment pendant tout un week-end, ce n’est pas mal non plus…

Objectif Location, 24, rue Denfert-Rochereau, 92100 Boulogne. Tél. : (1) 46.05. 88.33.

Stages de formation professionnelle de l’Ina

Aujourd’hui, l’audiovisuel est en pleine évolution dans notre pays : l’an prochain, nous allons voir apparaître des télévisions privées, multi villes et locales. Mais, de quels hommes, de quelles compétences et de quels métiers aurons-nous besoin ? C’est la question sur laquelle s’est penché l’Institut national de la communication audiovisuelle (ma) dirigé par Jacques Pomenti, à travers la direction de la formation professionnelle.Ina L’Ina est un établissement public chargé de la conservation et de l’exploitation du patrimoine audiovisuel, de recherche et de prospective (nouvelles technologies, contenus des programmes…), de création télévisuelle (production ou réalisation de programmes), et de formation professionnelle. Ce département, créé en 1975, assure la «formation des professionnels de l’audiovisuel, dans les spécialités techniques, technico-artistiques et la gestion». Ces stages sont destinés à la fois aux professionnels de la radio et de la télé vision (journalistes, comédiens, monteurs…) et aux personnes désirant s’initier ou se perfectionner «aux différentes pratiques de la communication audiovisuelle». Dans le premier cas, ils ont pour but de perfectionner les professionnels, en leur proposant différents programmes : image et ordinateur, production et réalisation radio, gestion et droit, numérotation de l’image et du son… En outre, l’Ina assure la formation des professionnels des radios et télévisions de plus de 40 pays étrangers. Pour les personnes désirant s’initier ou se perfectionner, elles sont admises aux différents stages «de pratiques de la communication audiovisuelle», dans le cadre de la formation continue, ce qui signifie qu’elles peuvent être financées par un fonds d’assurance formation auquel cotise l’employeur, le fonds national de l’emploi (Anpe), le fonds social (Assedic), en cas de licenciement économique, directement par l’employeur ou le participant. Différents programmes sont proposés : gestion locale des réseaux câblés, prise de son musicale, initiation du Graph 9, sensibilisation au langage audiovisuel, écriture de scénarios, etc. Pour être accepté à ces stages d’initiation ou de perfectionnement, qui durent entre cinq et dix jours, il est nécessaire d’être titulaire du bac et deux ans d’études supérieures. Pour tous renseignements complémentaires : département de la formation professionnelle, Ina, 4 avenue de l’Europe, 94360 Bry-sur-Marne. Tél. : (1) 48.75.83.97.